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Ca m'énerve ça !

20 novembre 2008

Le pléonasme du jour : ce connard d'étudiant

A l'instar de l'appelé du contingent qui laissait son cerveau à la maison à l'époque où tout homme devait passer au moins 10 mois en uniforme kaki, l'étudiant le laisse lui dans son amphi. Rompu à la complexité de ses études, il n'a plus aucun pied dans le monde réel. Ses conversations ne tournent qu'autour de ses dérivées de matrices, de l'apéro quotidien et de la soirée hebdomadaire, du dernier jeu vidéo sorti et testé des nuits entières.

Malgré cela, tout insouciant qu'il est, l'étudiant a une conscience politique. Il détient la solution à tous les maux à grands coups d'aides sociales alors qu'il s'achète le dernier smartphone tactile, de mesures écologiques alors que ses soirées ne seraient rien sans l'électricité nucléaire, de mesures pour l'emploi alors qu'il n'a jamais mis les pieds dans une entreprise ni payé d'impôts, de tolérance alors que son père pompier se fait caillasser en allant porter secours dans un quartier où même la Police n'ose plus aller.

Oui l'étudiant est par définition de gauche, voire gauchiste. Il fait sa révolution à lui, il a les cheveux longs, des piercings un peu partout, il parle une langue que lui seul comprend. Il hait le capitalisme mais le fait prospérer puisqu'il est une fashion victim. La moindre de ses fringues est estampillée du logo d'une multinationale qui délocalise à tour de bras (et qui pourrait même virer son père s’il n’était pas pompier !), ses soirées sont sponsorisées par des boissons anisées ou caféinées. Et c'est l'une de ces multinationales qu'il intégrera avec un statut de cadre (puisqu'ingénieur) et où il méprisera le travail de ceux qui n'ont pu faire mieux que de manier le balai et la serpillière toute leur carrière. Ces derniers, besogneux lève-tôt non par choix mais par nécessité, n'ayant d'autres prérogatives que de nettoyer les salles de pause que notre héros du jour aura sali de miettes de croissants sans prendre la peine de les nettoyer une fois repu.

L'étudiant n'a donc aucun savoir-vivre. Dans les transports en commun, soit il se vautre sur le dernier siège libre ignorant la future maman qui est donc contrainte de rester debout n'osant pas réclamer cette place confortable, soit il s'entasse à proximité d'une porte car circuler dans les allées pour faciliter la montée d'autres usagers ne lui viendrait même pas à l'esprit. Et lorsque vous êtes contraints de le pousser légèrement pour permettre la fermeture des portes, il vous répond sans se démonter que vous auriez bien pu attendre cinq minutes de plus le prochain tramway. Et bien non CONNARD, je ne vais pas attendre dans le froid et sous la pluie qu'un de tes congénères dégénérés veuille bien bouger son cul pour que je puisse monter !

Ca m’énerve un étudiant !

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19 mars 2007

Des inspirations mais un seul mentor !

Ca trotte dans la tête et puis un jour, c'est le bon jour, celui où l'on décide de se jeter à l'eau. Le jour où il y a la goutte d'eau mais où il n'y a pas le punshing-ball pour éviter l'inondation. Si si, n'en déplaise à nos amis pompiers, un punshing-ball peut éviter des catastrophes qui sont belles et bien naturelles puisque leurs auteurs n'ont pas conscience de leurs actes !

Alors, il faut trouver un échappatoire parce qu'on ne peut pas toujours taper sur la SNCF qui n'est responsable QUE de son incompétence à gérer les imprévus et non la bétise de la terre entière. Cet échappatoire, vous y êtes. Il risque fort de prendre des proportions insoupçonnées tant il y aurait (il y aura !) à évoquer la bêtise humaine quotidienne.

Le nom a été trouvé en un millionième de seconde, une expression, que dis-je, un leitmotiv (http://fr.answers.com/leitmotiv pour ceux qui se reconnaitront comme sujet de ce blog ...) qui m'échappe à chaque fois que mon espace vitale est violé par un conducteur de Citröen ou un étudiant en école d'ingénieurs boutonneux : "Ca m'énerve ça !". Le web étant ce qu'il est, j'ai dû faire fi de la ponctuation et contracter tout ça pour en faire un nom illisible : camenerveca (pronounced "kameunervka") et ça ... CA M'A ENERVE CA !!! ;-)

Comme depuis les seventies, on n'invente plus rien (enfin j'exagère, dans les années 80, on a inventé le look vestimentaire qui se démode avant d'être à la mode !), et oui le MP3ager qui écoute les néo-grateux du moment n'est que le revival du teenager qui écoutait les vrais précurseurs qu'étaient les Sex Pistols ou Led Zeppelin, et bien moi, je me suis inspiré du plus français des acteurs français, celui qui reflète le mieux l'image objective que l'on pourrait avoir de nous-mêmes, franchouillards que nous sommes, si l'on pouvait prendre du recul (Bon, là je vais mettre un point même si c'est pas le bon moment passeque les longues phrases, comment dire ? Ca m'énerve !). Enfin, disons que je me suis inspiré de l'image qui émane d'un bon nombre de ses rôles mais il faut avouer que ces apparitions off-plateaux de tournage (néologisme affreux non ? Ouais mais ça pète quand même !) ne démentent pas cet état d'esprit. A un point que sa marionnette "décryptée" appuie sur ce trait de caractère comme un ado appuie sur l'un de ses nombreux boutons d'acné à en inonder le miroir de famille du hall d'entrée, hérité de Mamie Georgette, juste avant de lasser ses "juste fais-le" (Pour les je-percute-rien-à-ce-qui-dit, francisme de "just do it") ... mais je m'égare ... bref, je voulais bien sûr parler de Jean-Pierre BACRI, fabuleux dans tous ses rôles, géant en interview et dans ses (trop) rares apparitions télévisuelles ! Il fallait un mentor, ce sera lui. Oserais-je lui demander d'être le parrain de ce blog ? Non, attendons que ce blog devienne culte ... dans vingt ans !

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